La renaissance d’une abbaye
Son nom évoque ses origines, sa fondation par le chevalier Herluin, ou Hellouin, au bord du Bec (bekkr, ou ruisseau, d’origine scandinave) au début du XIe siècle.
Très vite, Notre-Dame du Bec eut un rayonnement intellectuel important, grâce à Lanfranc et saint Anselme, tous deux devenus archevêques de Cantorbery.
Après la Révolution, elle devint dépôt de chevaux pour l’armée. Depuis 1948, la vie monastique a repris, avec l’installation de bénédictins Olivétains, qui pratiquent, dans un esprit œcuménique, le rapprochement avec les représentants d’autres confessions.
C’est une promenade vraiment délicieuse que la descente vers ce vallon dominé par la tour Saint-Nicolas, qui semble protéger le petit village serré tout contre l’abbaye.
On peut flâner sous les grands arbres autour des vestiges de l’ancienne abbatiale, ou choisir, à la boutique, des céramiques fabriquées par les moines. Mais il est encore meilleur de suivre la visite guidée par un frère afin de mieux voir et comprendre les lieux.
Sont particulièrement admirables, face aux rives du Bec, les deux bâtiments mauristes des dortoirs et du réfectoire, devenu l’église actuelle, qui abrite le tombeau d’Herluin. De style Régence, leurs façades, d’une grande sobriété, sont animées de frontons et de cartouches sculptés.
Ouverture |
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Avant cour en libre accès tous les jours. |