Elger Esser puise son inspiration dans des phénomènes naturels qui définissent et dessinent le paysage, tels le flux et le reflux, le mascaret et les grandes marées, mais aussi l’histoire culturelle et religieuse autour de saint Aubert, fondateur du Mont-Saint-Michel au VIIIe siècle.

Découvrez le résultat de la résidence de l’artiste à l’abbaye du Mont-Saint-Michel en 2022 et 2023 à l’occasion de son exposition carte blanche Elger Esser. Mémoire céleste !

Le corpus présenté s’inspire de la littérature des XIXe et XXe siècles et notamment des œuvres de Gustave Flaubert, Guy de Maupassant et Marcel Proust.
Par exemple, la série de photographies Combray (2005-2016) explore les imaginaires suggérés par la lecture de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.

Né en 1967, Elger Esser, artiste franco-allemand grandit à Rome puis étudie à la Kunstakademie de Düsseldorf. Depuis 30 ans, il sillonne la France, le littoral et ses régions, et compose un vaste portrait du pays et de ses paysages, de Cabourg à Biarritz en passant par Giverny et Wimereux.

Les sites choisis par Elger Esser sont des paysages chargés de vestiges historiques et culturels. Son motif privilégié est sans aucun doute l’eau : la mer, le fleuve, l’étang…
Dans ses compositions, le paysage réel, souvent restitué dans une tonalité colorée différente de celle livrée par la nature, parait transfiguré.

Elger Esser mène également une réflexion sur l’histoire de la photographie et son dialogue avec la peinture. L’artiste met au point des procédés techniques qui construisent un œuvre à mi-chemin entre ces deux modes d’expression.

Ses œuvres sont notamment présentées dans les collections du Centre Pompidou à Paris, du MoMa et du Metropolitan Museum à New York, du Victoria and Albert Museum à Londres, du Lehnbachhaus à Munich, du Rijksmuseum à Amsterdam ou encore de l’Albertina à Vienne.

• Du 1er avril au 15 juin 2024

  Horaires d’ouverture du monument

• Tarif

  Sans supplément au droit d’entrée

• Public

  Tout public

• À noter

  Exposition présentée dans la Salle des hôtes de l’abbaye du Mont-Saint-Michel